Sunday, 23 February 2025

Sri Lanka (jour 8)

 Triste de quitter nos hôtes qui nous ont si bien accueillis... mais la route continue, ou plutôt la voie ferrée. Ce matin, nous prenons le train de Kandy à la gare de Nanuoya, 99 kilomètres... en près de quatre heures vingt minutes.

le trajet de Kandy à Nanuoya (en rose). En voiture, le trajet est plus direct... et beaucoup plus rapide (en bleu) mais le train c'est scénique et amusant !

la gare de Kandy

vieux bâtiment proche de la gare

Balade dans le marché central de Kandy, en attendant notre train (on est en avance... et le train est en retard) :
on négocie

de nombreux étals de poisson... mais un seul boucher qui vend du poulet



le lotto est partout

entrée principale du marché. Même la police utilise des tuk-tuk.

Le Sri Lanka produit aussi des grenades.

lotterie... nom représentatif de l'histoire du pays : prénom arabe et nom portugais

des bananes de toutes sortes

porteur de noix de coco

lanceur de pastèques (qui sont petites ici)

pommes à coque (Limonia acidissima)

délicieux (assez acide, à manger avec un peu de sucre)

fèves de cacao

... des bananes rouges, vertes, jaunes...

des friandises locales

panneau d'affichage des trains (il y en a des digitaux aussi...)

arrivée d'un train

Des voyageurs attendent notre train qui vient de Colombo et est annoncé avec 20 minutes de retard.

entrée en gare de l'express de Colombo à Badulla (environ 230 km ouest-est)


des piétons et des tuk-tuk attendent au passage à niveau

le contrôleur (à gauche, avec un superbe uniforme) et un des vendeurs ambulants (ici de chai)

une mosquée

un autre train en gare (notez le passager sur le marche-pied)



vue sur les wagons de 3ème classe... et les passagers assis sur les marche-pieds.

le paysage est de plus en plus valonné


la végétation change : en arrière-plan, une forêt de conifères



Les vendeurs ambulants ont rechargé leurs stocks.


On dépasse rarement la limite de vitesse...

premières plantations de thé

travaux sur la voie




temple hindou. Les ouvriers de thé sont des Indiens Tamouls hindous immigrés (de force) par les Britanniques pour travailler dans les plantations. Ces Tamouls immigrés au XIXème siècle sont différents des Tamouls qui ont immigré au Sri Lanka les siècles précédents et habitent surtout le nord de l'île (Jaffna).

un poulailler installé sur un quai d'une gare

des plantations de thé à perte de vue


On continue à monter. Notre destination finale est située à 1900 mètres d'altitude.

quelques fermes sur le bord de la voie

Des enfants nous saluent (pas d'école le weekend, mais souvent des cours privés).


des piétons au passage à niveau

une église catholique

Deux femmes se protégeant du soleil attendent de traverser la voie.


des ramasseuses de thé

un porteur de bois




Des gens se baignent en contrebas.


arrivée en gare de Nanuoya - du monde mais aucune cohue ou énervement, les Cingalais sont calmes.


des avocats

le domaine "Edinbourgh"... ce sont les Britanniques qui ont introduit le thé au Sri Lanka après que les plants de café ont été décimés par une maladie à la seconde moitié du XIXème siècle

Visite guidée très intéressante du domaine (de thé... vous aviez compris) de Pedro, réputé pour sa qualité de thé et ses pratiques éthiques :


mentionné sur une des affiches de l'accueil, le domaine fait pousser également des hévéas.

le bois qui alimente les sécheuses

l'usine

Notez là aussi le slogan.

arrivée des sacs de feuilles du domaine et enregistrement sur un cahier


Les feuilles sont séchées sur ses sécheuses (elles perdent environ 40% de leur humidité à cette étape).

Puis les feuilles sont centrifugées et compressées (machine du bas à gauche qui tourne en milieu de nuit) puis soit écrasées (machine de droite) pour le thé vendu en poudre ou séchées encore (pour le thé vendu en feuille). Le processus de casser les feuilles oxyde et noircit le thé (l'usine produit aussi du thé avec un processus complètement différent qui implique une cuisson à la vapeur). Le processus dure 24 heures à peine en tout entre la cueillète et la fabrication du thé.

les différents types de thé suivant les différents processus. En bas à droite, l'Orange Pekoe, avec des feuilles, et en haut à gauche, du thé très fin utilisé pour les sachets. Avec la même plante (Camellia sinensis), les processus différents donnent des thés complètement différents.

poster expliquant le processus du thé noir

en avant pour la cueillette

On cueille le bout des branches avec les 3 ou 5 feuilles les plus vertes et tendres.

Notre guide, très pédagogue et intéressante. Fille de cueilleuse, c'est grâce à son niveau d'anglais qu'elle est devenue guide et non pas ouvrière ou cueilleuse. Les cueilleuses travaillent de 7 heures à 17 heures du matin, 6 jours de la semaine. Elles peuvent travailler le dimanche aussi et être payées 50% de plus. Le salaire de 1350 roupies (4,40 euros) la journée (à titre de comparaison, le paquet de 500 g de thé est vendu sur place à 1500 roupies). Elles commencent souvent à l'âge de 18 ans et s'arrêtent à 55 ans. La plantation offre une crèche pour les enfants de moins de 3 ans. Il n'y a pas de retraite, juste une somme versée au moment du départ à 55 ans. Les cueilleuses n'épargnant pas, celles qui ont arrêtées de travailler dépendent financièrement de leurs enfants adultes. Elle-même soutient financièrement ses parents et sa fille.


La ville de Nuwara Eliya

un temple hindou... remarquez le peintre à gauche.

vue de notre chambre sur des potagers, très nombreux dans la région


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